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Nos villages

Par Collignon Geoffrey Dernière modification 17/08/2023 10:53
Ben-Ahin
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Ben-Ahin est une section de Huy – Province de Liège – Région Wallonne – Belgique
Gentilé : Ben-Ahinois(es)

Origine du nom et appartenances administratives

La future commune de Ben-Ahin fut d’abord la seigneurie féodale de Beaufort, qui comprenait les hameaux ou villages de Ben, Gives, La Sarte à Ben et Solières, plus la seigneurie-vassale - puis incorporée en 1642 – d’Ahin, soit Ahin et Saint-Léonard.

Initialement dans la mouvance du prince-évêque de Liège, les seigneurs de Beaufort firent ensuite allégeance au comte de Namur et celui-ci devint même seigneur direct (et non plus suzerain) de Beaufort en 1330. Pendant des siècles, le futur Ben-Ahin eut donc son destin lié à celui des Pays-Bas méridionaux et non à celui de la principauté de Liège.

Lorsque la France républicaine, puis impériale abolit l’ancien régime dans nos régions et administra celles-ci en faisant 9 « départements réunis », ancêtres des 9 provinces belges, elle constitua des communes : Ben (ou Ben-et-Solières ou Beaufort) et Ahin furent d’abord organisés séparément, puis fusionnés en 1807 sous l’appellation de Ben-Ahin, au sein de l’arrondissement de Namur, département de Sambre-et-Meuse. Huy, chef-lieu d’arrondissement, faisait partie du département de l’Ourthe.

A la chute de l’empire de Napoléon 1er, Ben-Ahin est rattaché à l’éphémère département de Meuse-et-Ourthe (1814-1815) avant de rejoindre, en 1815, les arrondissements et province de Namur, tandis que Huy est dans la province de Liège.

En 1823, un réajustement des limites transfère Ben-Ahin dans l’arrondissement de Huy et la fusion des communes de 1977 fera passer Ben-Ahin sur le territoire de la ville de Huy.

Ben-Ahin a donc été ballotté entre le Namurois et Liège.

Source : Claude Christophe, Historien à Huy, dans le livre «  Gives, un village au temps des charbonnages et des carrières »  publié par la Ville de Huy, en 1994.

Les villages et hameaux de Ben-Ahin
Ben-Ahin était une commune composée de 5 villages principaux (comprenant chacun, école et église), à savoir : Gives, Ben, Ahin, Solières et St Léonard. A ces 5 villages, il y a lieu d’ajouter quelques hameaux devenus plus populeux au cours du temps, comme : Sarte à Ben – Minechamps, Thienogrives, Rieudotte  (plus communément « La Macrale »), Lovegnée, Bosquet, Bois des Rois, Trixhes de Gives, Champs de Bousalle (dont une enclave fut cédée à la Ville d’Andenne lors des fusions et rectifications de communes en 1977). Voici l’actualité, les curiosités et attraits touristiques de ces villages et hameaux de Ben-Ahin.

Gives
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  • Vallée de la Meuse, avec son « Ile des Béguines et Chanoines » - Réserve naturelle domaniale - où l’on peut observer depuis le RAVEL du halage de Meuse, quantité d’oiseaux migrateurs.
  • La Tour subsistant de l’ancienne « Maison del thour de ville » où se réunissaient les esquades de 1725 (transformée ultérieurement en Fabrique de produits réfractaires- propriété privée actuellement)
  • Le bas-bois de Gives et sa fontaine Sainte-Geneviève.
  • Les bâtiments subsistants après l’incendie de 1952, du siège principal des « charbonnages de Gives et Ben réunis » (actuelle Maison des Jeunes des Trixhes de Gives). Face à ces bâtiments, une dalle commémorative du comblement du puits par lequel descendaient les mineurs, à l’aide de la belle-fleur «  Puits St Paul – 1952 – 252 m » . Une statue en hommage aux mineurs de ce charbonnage a été conçue par Mr Jacques BOUCHAT, et placée par la Ville de Huy, en 1994, sur la Place des Manants de Gives.
  • Le chemin de Wazimont, où se situe le «  Rucher école de la Ville de Huy » , ainsi qu’un chemin de débardage des anciennes carrières communales, joignant le sentier public n° 56 menant à Haillot (escapade dans le Namurois).
  • Sous-Gives : Installations sportives du Hesby Rugby Huy – Maison de quartier « Maison des Manants », maison des jeunes du bas de Gives, et la Maison de repos et résidences services « Les Prés Brion ».
Ben
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  • Pittoresque place de Ben et église encore entourée de son vieux cimetière.
  • Rue Saint Roch, avec plusieurs maisons anciennes et sa chapelle construite en 1691 dédiée à St Roch.
  • Potale de la Vierge, au lieu-dit « Spiroux » (spiroux = écureuils, en wallon).
  • Manège à chevaux Saint-Roch.
  • Possibilités de nombreuses promenades forestières sur chemins ou sentiers publics.
  • RAVEL de Meuse.

Notons que la « villa de Bens, sita in pago Condrunsi, super fluvium Muse » est citée au IXe s., comme propriété de Saint-Germain-des-Prés (cfr «  Note sur les biens de St Germain des Prés en Belgique (VIIIe  - Xe s.) » In Revue Bénédictine, t. 96, Maredsous, 1986, pp. 30-47- Auteur : JP Devroey. U.L.B). Voir aussi  dans le livre « Terre de Beaufort », le texte de M Olivier Comanne, à ce sujet.

Sarte à Ben
  • Au centre du hameau, son « Christ en Calvaire » érigé en 1937 (devenu communal).
  • Rue du Puits et son ancien puits communal.
  • La Sarte à Ben constitue un « centre névralgique » de nombreux chemins et sentiers  forestiers ou en plaine, menant aux quatre coins de Ben-Ahin .

Notons qu’un cimetière mérovingien a été mis à jour en ce lieu.

Minechamps - Bois des Rois
  • Etang, bois, ruisseau, promenades, points de vues... Tout y est pour satisfaire les promeneurs dans ces lieux, où l’activité économique d’antan est à présent disparue (sablières et terres plastiques surtout).
  • Le Bois de Rois appartenait en 1777 (Carte Ferraris) à Sa Majesté. Dénommé aussi « Mont de Goesnes ».
Thienogrives - Champs de Bousalle
  • Bâtiments remarquables, comme la « Cense de Thienogrives » (attestée au 17e s.), et la Ferme du Champs de Bousalle. (16e au 18e s.).
  • Elevage de chevaux de trait ardennais.
  • Au sommet de la rue du Champs de Bousalle, on peut rejoindre directement Haillot (en Namurois) en empruntant la rue Eugène Malherbe, à droite. A gauche nous arrivons au lieu-dit « Rochempré » et directement à Solières.
Lovegnée - Bosquet
  • Réserve naturelle dans le périmètre des anciennes carrières communales de Lovegnée/Bosquet (non accessible au public sauf visites guidées).
  • Ancien four à chaux, daté de 1872.
  • Superbe vallée classée de La Solières, longeant le ruisseau du même nom , via « l’ancienne voie du tram  allant de Lovegnée à Solières, avec ancien arrêt du vicinal à La Sarte à Ben ».
  • De nombreux autres chemins et sentiers publics, invitent les promeneurs à rejoindre, soit le site de l’ancienne Poudrerie, soit St-Léonard, soit les Grottes du Trou Manto et St-Etienne, et bien d’autres hameaux de Ben-Ahin.
  • Les ruines du château féodal de Beaufort se situent à l’entrée de cette vallée.
  •  A visiter, l'Ecomusée de Ben-Ahin, 65 avenue de Beaufort.
Solières
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  • Cense du Manoir
  • Vieux Moulin de Solières
  • Chapelle Saint-Eutrope ou  St Zoï to (St «  Entend tout »)
  • Ancien château Desoer.
  • Ferme de l’ancienne Abbaye de Solières.
  • Institut « Château vert »
  • ... et à proximité les installations du Club de football de Solières.
  • Christ sous Tilleul, dans la rue du Crucifix.
  • Nombreuses potales.
Saint-Léonard
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  • Saint-Léonard était un village partagé – avant la fusion des communes et rectification de leurs limites du 1/1/1977 – entre les territoires de Ben-Ahin, Huy et Marchin.
  • Dans le cimetière, la chapelle-mausolée de la Famille du Château de Fléron, serait un vestige de l’ancienne Léproserie de Huscial – qui était le nom primitif de Saint-Léonard.
  • Le « Vieux Puits » de la rue des cyclamens, restauré sous l’égide des habitants et de « Qualité Village » et classé.
  • Bâtiments de fermes anciennes : Nalonsart, Vacheresse ...
Ahin
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  • Château d’Ahin (et chambres d’hôtes dans les annexes - ferme du château), potale et conciergerie ancienne du château.
  • Pont « Père Dominique Pire » (pont haubané)
  • Côte d’Ahin (célèbre en sports moteurs et cyclisme)
  • A la limite entre Ahin et Huy, ancienne fontaine déjà citée en 1505, restaurée par l’artiste Marcel Taton.
  • Monument au rond-point d’Ahin, représentant « Li Cwerneu » - œuvre de Luc Navet.
Entre Solières et Saint-Léonard
  • Le Château de Fléron, chaussée de Dinant (en partie sur territoire de Marchin avant fusion des communes et rectification des limites de 1977).
  • Massifs boisés propriétés de ce château, mais avec sentiers publics de promenades, dont le fameux sentier n° 76 des Bois Mélart et Mavelin, côtoyant de beaux étangs.

Plus d’informations sur Ben-Ahin

  • Ecomusée de Ben-Ahin – 65 avenue de Beaufort. Tél. 085.21 13 78 - ZWNvbXVzZWVAaHV5LmJl
  • La « Carte de la Dismes de Beaufort » allant du Château du Rieudotte à Lovegnée, datée 1756 (3m de long conservée aux Archives de l’Etat de Liège) a été reproduite par le Centre d’Interprétation de la Terre de Beaufort. Et est donc visible à cet endroit. On y voit tous les bâtiments dessinés tels qu’ils existaient à cette époque, et avant que la R.N. 90 ne soit construite.
  • Pour les bâtiments anciens voir le livre : « Le Patrimoine Monumental de la Belgique – Vol. 15 – Liège – Entité de Huy » - publié par le Ministère de la Communauté française – éditeur : Pierre Mardaga – Solédi – Liège.
  •  Les publications de la Ville de Huy sur Ben-Ahin et ses villages : « Solières, entre blés et Monastère », « Ahin, rivage de Meuse », « Gives, un village au temps des charbonnages et des carrières », « La terre de Beaufort » disponibles à la Bibliothèque publique locale de Huy. www.bibliohuy.be
  • Voir aussi le livre « Saint-Léonard – Le passé d’un village » écrit par Mme Renée Dautrebande.
Tihange
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Tihange est une section de Huy – Province de Liège – Région Wallonne – Belgique.
Gentilé : Tihangeois(es)

Les origines éloignées de Tihange sont restées imprécises (...) L’existence de Tihange est attestée dès le début du VIIe s. (...) Aux XIIe et XIIIe s., le nom de la localité est citée sous les formes « Tietancia » et « Tiehange » qui semble signifier l’habitation de Théodon, ce qui donne en latin « Théodancia » et en germanique « Théodaninga » (...)

Son existence ne peut être dissociée de celle de saint Jean l’Agneau, fils d’un seigneur de Hermalle. Jean, surnommé l’Agneau en raison de son extrême douceur, vivait à Tihange en saint homme, sa vie étant partagée entre la prière, la méditation et le travail (...)

Selon la tradition, sous le règne du sage et glorieux Dagobert 1er, roi des Francs, il possédait un immense domaine (de l’ordre de 1000 ha) qui s’étendait des portes de Huy, le long de la Meuse et en aval du côté du Midi. Il allait devenir le 25e évêque de Tongres-Maestricht. Le domaine de Jean l’Agneau est dénommé « Titantia » (...)

Tihange possédait une cour de justice dont les membres étaient nommés par le prince-évêque, qui exerce la haute justice. Au XVIIIe siècle, en raison d’impératifs financiers, ce dernier cède le village à des seigneurs engagistes ; en 1702 plus exactement, au baron Henri de Neuforge, de Neuville-sur-Meuse. Le 24 mars 1705, Henri de Neuforge vend ses terres à Lambert d’Olne. Tihange est à nouveau cédé en 1745 à  T.H. van Buel  sieur d’Outrelouxhe et en 1784 au baron de Haxhe, pour la somme de 5000 florins (...)

Les guerres qui mirent à feu et à sang notre région au XVIe siècle n’épargnèrent pas non plus Tihange qui dut accueillir à de nombreuses reprises des troupes alliées vivant aux dépens de la population et incendiant même une partie des maisons (...)

Le 1er octobre 1795, Tihange fut rattaché au département de l’Ourthe et devint donc dépendant du canton administratif et judiciaire de Huy (...)

Tihange annexa la commune de la Neuville-sous-Huy le 22 juillet 1952.  Celle-ci était sous l’Ancien Régime une seigneurie relevant de la cour allodiale de Liège (...)

Tihange vécut essentiellement de l’agriculture et de certaines industries alimentaires (siroperies, distilleries, cultures de fraises) jusqu’à ces dernières années, tandis qu’à Neuville des houillères importantes étaient exploitées au XIXe siècle. Au début du siècle dernier, l’agriculture (céréales, légumes et pommes de terre) était répartie entre sept grosses exploitations. Outre deux brasseries, c’était la seule activité des Tihangeois. C’est ainsi qu’en 1830, sur une population de 840 habitants, 556 étaient occupés aux travaux agricoles. Des terres étaient également dévolues à la culture de la vigne et du houblon, les arbres fruitiers étaient nombreux.

Peu avant 1900, les grosses propriétés terriennes se divisèrent et suite à l’amélioration des moyens de communication et au développement de la ville de Huy, la culture maraîchère se renforça. Les jardiniers tihangeois s’adonnèrent ensuite à la culture de la fraise, déjà implantée dès 1895.  C’est vers 1920 que débuta la production de fraises à grande échelle et, très vite, la fraise de Tihange n’aura plus rien à envier à sa cousine de Wépion. En 1909, une siroperie et vinaigrerie trouva place sur le territoire tihangeois grâce à Victor Rorive.  Transformée en conserverie de fruits, elle cessa ses activités en 1986 (...)

Le 26 septembre 1960 fut mise en service l’écluse barrage, dont la construction eut lieu de mars 1955 à fin juillet 1958. La Meuse fut aménagée sur une longueur de trois kilomètres (...)

En 1975 fut mise en activité la première centrale nucléaire et en 1977, la commune de Tihange fusionna avec la Ville de Huy (...)

Ce bref historique de Tihange est extrait de l’article « Tihange, esquisse historique » rédigé par Mme Stéphanie Ratz pour l’ouvrage « Tihange, jardin de Huy ».

Plus d’informations sur Tihange
Dans l’ouvrage « Tihange, jardin de Huy », édition Ville de Huy (2000). L’ouvrage est disponible à la Bibliothèque publique locale de Huy. www.bibliohuy.be

La Neuville-Sous-Huy

Le village de la Neuville-sous-Huy est situé sur la rive droite de la Meuse où il s’étend sur une superficie de 239 hectares, à environ quatre kilomètres de la cité du Bassinia. Ce petit village autrefois autonome fut rattaché, en 1952, à l’administration tihangeoise. Sous l’Ancien Régime, la Neuville était une seigneurie relevant de la cour allodiale de Liège, délimitée au nord par la Meuse et la commune d’Ampsin, à l’est par la commune d’Amay, au sud par la commune de Strée et à l’ouest par la commune de Tihange. La Neuville-sous-Huy comprend les hameaux des Neuf-Bonniers, Aux Ruelles, du Petit-Bois et du Ponton où, autrefois, au moyen d’un bac, le passeur d’eau assurait la traversée vers la rive gauche du fleuve ; la construction de l’écluse d’Ampsin-Neuville en 1960 mit fin à cette activité (...).

Plus d’informations sur la Neuville-sous-Huy
Dans l’ouvrage « Tihange, jardin de Huy », édition Ville de Huy (2000) dont est extrait ce texte signé Eric De Nijs. L’ouvrage est disponible à la Bibliothèque publique locale de Huy. www.bibliohuy.be

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