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Regards sur l’Antiquité 1

Par Collignon Geoffrey Dernière modification 28/08/2023 14:16

 Année académique 2023-2024

Cours de Catherine Courtois

Catherine Courtois, docteure en archéologie et histoire de l’art, elle a enseigné aux Facultés universitaires de Namur, aux Universités de Naplouse et de Bethléem. Membre de l’Association des Conférenciers Francophones de Belgique et membre de l’Union Belge des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (UBJET).

 

Frais de participation au(x) cours : 45 euros pour l’année académique - 80 euros pour participation aux deux cours (la Grèce – Rome)

 

1. LA GRECE

La colonisation grecque en Occident

Après les « siècles obscurs » que connut la Grèce à la charnière des 2e et 1er millénaires av. J.-C., et pour diverses raisons (sociales, économiques, politiques...), les Grecs décidèrent dès le 8e s. av. J.-C. de fonder des colonies en Occident.

Les premiers, les Eubéens, s'installèrent à Ischia, en face de la future Naples. Ils furent rapidement suivis par d'autres populations : Corinthiens, Achéens, Lacédémoniens... et le Sud de l'Italie ainsi que la partie orientale de la Sicile devenaient grecs un siècle plus tard. Les colons apportaient avec eux leur artisanat, leurs coutumes... et leurs inimitiés. Durant plusieurs siècles, ces régions – la plupart du temps riches en terres fertiles – virent se reproduire les mêmes conflits qu'en Grèce.

Mais l'histoire de ces colonies et leurs relations avec les peuples autochtones sont particulièrement intéressantes : vivant dans des espaces larges (et non plus exigus comme dans les métropoles), ces cités sont à la base de nombreuses créations et leur dynamisme fut tel qu'elles laissèrent une trace indélébile dans tout l'occident méditerranéen.

Dates des cours : les vendredis à 10h

22/09, 24/11, 22/12, 26/01, 23/02, 29/03, 19/04, 24/05, 28/06

 

2. ROME

Rome : du petit village à la capitale d'un vaste empire

Sur la rive gauche du Tibre, quelques collines animent le paysage sur bas-fonds marécageux. Leurs clairières se peuplent de bergers, d’agriculteurs, et quelques villages les abritent. Petit à petit, un marché se forme et attire les villageois … et Rome voit progressivement le jour.

Il fallait créer des légendes pour magnifier la création de cette ville qui deviendra « éternelle ». Mais jusqu’où peut-on croire ces épopées ? Quelles sont les parts de vérité et de symbolisme ? L’archéologie infirme mais parfois aussi confirme ces récits fabuleux qui ont voulu faire croire à l’origine divine d’un petit village qui, en quelques siècles, s’imposera sur plusieurs continents.

Nous verrons, au cours des différentes époques, l'évolution de la Ville, son emprise sur ses voisins directs puis son intérêt de plus en plus marqué sur les contrées voisines. Rome tira largement parti des conflits divers, se portant parfois arbitre (mais souvent à son avantage) ou acceptant d'entrer en guerre. Le résultat : un vaste empire dont nous avons hérité la culture…

Dates des cours les vendredis à 14h

22/09, 24/11, 22/12, 26/01, 23/02, 29/03, 19/04, 24/05, 28/06

 

Année académique 2022-2023

Cours de Catherine Courtois

Catherine Courtois, docteure en archéologie et histoire de l’art, elle a enseigné aux Facultés universitaires de Namur, aux Universités de Naplouse et de Bethléem. Membre de l’Association des Conférenciers Francophones de Belgique et membre de l’Union Belge des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (UBJET).

 

FRAIS DE PARTICIPATION AU COURS : 45 euros pour l’année académique - 80 euros pour participation aux deux cours

 

1. « REGARDS SUR L’ANTIQUITE : LA GRECE »

Les sept Merveilles du monde antique (2 séances). Les sept Merveilles du monde antique peuplent l'imaginaire occidental depuis plus de 2.000 ans – mais que reste-t-il de ces chefs-d'oeuvre ? Qui a proposé cette sélection ? Selon quels critères ?

Les tribulations d’un voyageur dans l’Antiquité (1 séance). Voyager, dans l’Antiquité – surtout dans l’Antiquité grecque – n’a que très rarement représenté une partie de plaisir : absence de « carte routière », nombreux dangers : brigandage, maladies, xénophobie, auberges souvent très mal fréquentées…, voyages par mer encore plus aléatoires : manque de vent ou tempête, pirates. On comprend l’attitude des voyageurs qui, ayant atteint leur but, manifestaient leur joie par des prières et offrandes aux dieux de la navigation

Guerres médiques (2 séances). Guerres où entrèrent en action Cyrus, roi des Perses, Cambyse qui s'empara de l'Egypte, Darius qui mit un pied en Europe. Suivirent les victoires grecques à Marathon puis à Salamine.

Oracles et présages dans l'Antiquité (1 séance). De tout temps, l'homme s'est interrogé sur son avenir... Un oracle était la réponse donnée par un dieu à la question posée par un fidèle. Dans chacun des nombreux sanctuaires oraculaires du monde antique, on consultait le dieu selon des modalités particulières, comme la cléromancie (dés, sorts…), l'oniromancie (rêves), l'ornithomancie (vol, cris… des oiseaux), la dendromancie (bruit des feuilles des arbres), la nécromancie (consultation des défunts)...

La colonisation grecque en Occident (2 séances). Pour diverses raisons (sociales, économiques, politiques...), les Grecs décidèrent, dès le 8e s. av. J.-C. de fonder des colonies en Occident : Corinthiens, Lacédémoniens. Sud de l’Italie, partie orientale de la Sicile devenaient grecs un siècle plus tard.

Les Grecs et le Pont Euxin (mer Noire) (1 séance). La « mer hospitalière » (euxenos) - euphémisme par lequel les Grecs nommaient la mer Noire connue alors pour ses nombreuses tempêtes - fut ouverte au 7e s. av. J.-C. par des explorateurs venus de Milet et d'autres cités grecques ioniennes. Cette ouverture vers le nord transparaît dans les légendes des Argonautes en Colchide, à l'extrémité orientale de la mer ou encore dans la légende d'Iphigénie en Tauride.

Dates des cours : les vendredis à 10h : 30/09, 21/10, 25/11, 23/12, 27/01, 17/02, 31/03, 21/04, 23/06

 

2. « REGARDS SUR L’ANTIQUITE : ROME »

A la découverte des Etrusques (3 séances). Au 9e s. av. J.-C., l’Italie n’était pas encore entrée dans l’ère historique. Or, à peine un siècle plus tard, l’essor est donné, réveillant brutalement un petit coin de terre – la Toscane - pour l’entraîner vers de grandes destinées. Le peuple qui se distingue de l’ancienne culture villanovienne locale sera, dès l’Antiquité, source de nombreux questionnements : d’où viennent les Etrusques ? Qui sont-ils ? Comment se sont-ils développés aussi rapidement, créant de magnifiques monuments funéraires et laissant derrière eux une culture non moins riche et dont s’abreuveront les Romains ? Promenade en Etrurie et visite des sites d’Orvieto, de Pérouse, de Tuscania, Tarquinia, Cerveteri et surtout arrêt au célèbre musée de la Villa Giulia à Rome où de magnifiques œuvres étrusques révèleront la maîtrise de ce peuple dans certains secteurs artistiques.

Grandes fêtes de fin d'année dans la Rome antique : les Saturnales et Sol Invictus (1 séance). Les Saturnales, en l’honneur du dieu Saturne : sept jours de liesse du 17 au 24 décembre, durant le solstice d'hiver. Sol Invictus, 25 décembre, jour de naissance du dieu Mithra, divinité orientale vénérée par les Romains et dont la religion entra même en concurrence avec le christianisme.

Naissance et développement de Rome (3 séances). Centre d’une multitude de légendes, Rome n’était au 8e s. av. J-C, qu’un petit village, régi par des chefs de clans. Comment devint-elle la capitale d’un empire qui se développa au point de régner sur un territoire allant de la Grande-Bretagne au désert au Sahara et du Portugal au désert de la Syrie ?

Difficultés de la vie quotidienne à Rome durant l’époque impériale (1 séance). La splendeur de Rome, aux premiers siècles de notre ère, est indéniable : temples, forums, marchés, basiliques, théâtres, odéons, Colisée, portiques, parcs, mausolées, colonnes honorifiques… sont les témoins, aujourd’hui encore, de la physionomie de la Rome impériale. Encore modérément habitée jusqu’au 2e s. av. J.-C., on pouvait, au début du 2e s. ap. J.-C., estimer la population à près de 1.200.000 personnes dont 1/5 recevait mensuellement et gratuitement le blé de l’Etat.

Ostie/Portus. Le ravitaillement de Rome : quelle(s) solution(s) ? (1 séance). Sans Ostie, Rome n'aurait pu devenir le centre du monde ! Port tardif, aménagé dans un premier temps avec un phare monumental, ensablé puis agrandi, Ostie devint, quelques siècles plus tard, une grande ville cosmopolite avec entrepôts, bureaux de change, siège de corporations et, bien sûr, une nécropole digne d'une ville de haut prestige.

Dates des cours : les vendredis à 14h : 30/09, 21/10, 25/11, 23/12, 27/01, 17/02, 31/03, 21/04, 23/06

 

2022

Cours de Catherine Courtois

Catherine Courtois, docteure en archéologie et histoire de l’art, elle a enseigné aux Facultés universitaires de Namur, aux Universités de Naplouse et de Bethléem. Membre de l’Association des Conférenciers Francophones de Belgique et membre de l’Union Belge des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (UBJET).

 

FRAIS DE PARTICIPATION AU COURS : 45 euros pour l'année académique 

 

Quelques exemples de femmes en Grèce ancienne.

Nous continuons la découverte de quelques grandes figures féminines des époques classique et hellénistique : Phrynè, Nééra.. ainsi que d'une « Barbare perse » », qui étonna les Grecs par son audace.

Asklépios et les Asklepeia, sanctuaires de la Médecine

Si Asklépios, héros mortel et fils d'Apollon était déjà connu dans les écrits d'Homère, il n'était toutefois pas le seul à être en rapport avec la guérison des malades : Apollon, Artémis et d'autres divinités lui cédèrent leur place vers le 6e s. av. J.-C., lorsque la médecine se développa et fut pratiquée par des professionnels. Bien que son sanctuaire le plus ancien se trouve à Trikka (Thessalie), Asklépios était principalement vénéré à Epidaure mais on connaît un grand nombre d'Asklepeia dans tout le monde grec, tous construits selon des critères bien précis que respectera le monde romain. De très nombreux témoignages archéologiques et littéraires nous indiquent la manière dont se déroulaient les soins, amenant à la guérison parfois « miraculeuse » du malade.

 

Dates des cours : les vendredis à 10h
1er trimestre :
28 janvier
25 février

25 mars

 

2ème trimestre :
22 avril
27 mai
24 juin

 

2021

Cours de Catherine Courtois

Catherine Courtois, docteure en archéologie et histoire de l’art, elle a enseigné aux Facultés universitaires de Namur, aux Universités de Naplouse et de Bethléem. Membre de l’Association des Conférenciers Francophones de Belgique et membre de l’Union Belge des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (UBJET).

 

FRAIS DE PARTICIPATION AU COURS : 45 euros pour l'année académique 

 

Etre femme en Grèce antique
Il est malaisé de parler de la femme en Grèce : la Grèce est diverse, Athènes est différente de Sparte ou encore de l’Asie Mineure et il est parfois difficile de marquer les différences et de saisir le rôle que tenait la femme dans la société aux époques archaïque et classique (7e-4e s. av. J.-C.). Si les méthodes d'éducation diffèrent selon les régions, partout, la fonction primordiale de la femme est de procréer. Jusqu'à sa mort, elle reste une éternelle mineure, n'ayant aucun droit civique et dépendant toujours d'un tuteur. Sources : iconographie et textes écrits par des hommes !
 
Les quatre saisons de la femme
Depuis sa plus tendre enfance, toute son éducation vise à lui enseigner mille et une choses de l'"économie" - la "loi de la maison". Jusqu'à sa mort, elle vit au sein de sa famille - chez ses parents d'abord, puis chez l'époux que son père lui aura désigné. Aussi, les préparatifs et la célébration du mariage sont-ils évidemment une période importante dans sa vie. Passant d'un foyer à un autre, elle devra entretenir la maison et surtout donner des fils à son époux. Heureusement, de nombreuses festivités religieuses rythment l'année et lui permettent de connaître une vie sociale. Il n'en va pas de même pour une autre catégorie de femmes qui ont joué un rôle essentiel dans la société grecque : les prostituées et les courtisanes.
 
Images de la femme dans la mythologie grecque
Dans la mythologie, la femme joue un rôle particulièrement important - ce qui paraît étonnant à première vue car la position de la femme dans la société ne semble absolument pas y correspondre. Sans doute faut-il y voir de profondes nécessités aboutissant à la création de personnages féminins tout à fait différents de la réalité quotidienne. De par leur nature, les femmes sont condamnées à une vie de silence, de retrait. Refusant cependant l'inertie devant l'injustice qui leur est faite, elles réagissent dans la mythologie par l'action, la raison, la détermination, la force morale et l'amour. Ces femmes imaginées suscitaient chez l'homme admiration et peur - peur de leur puissance et de la compétence de leur esprit. Depuis Homère, sous une forme ou l'autre, les auteurs parlent de la femme, la louant ou la méprisant, et nous prendrons quelques exemples parmi de nombreux autres : Médée, les Amazones, Atalante, Iphigénie, Alceste, Antigone, les Danaïdes…
 
Quelques grandes figures féminines grecques
S'il est certain qu'il y eut quelques grandes figures féminines dans la Grèce des 7e au 4e s. av. J.-C., elles ne sont cependant pas aisées à discerner. En effet, de par sa nature, une femme ne doit pas faire parler d'elle ! Si les hommes "fantasmaient" sur les femmes de la mythologie, ils ne tenaient nullement à ce que la leur transgresse les normes étroites définissant le comportement de la bonne épouse ! Heureusement, quelques femmes marquèrent de leur empreinte la fin du 7e s. jusqu'au 5e : la poétesse Sapho, Gorgo la Spartiate, Aspasie la courtisane et la belle Phrynè.

FRAIS DE PARTICIPATION AU COURS50 euros pour l'année académique 

 

Dates des cours : les vendredis à 10h
24 septembre
29 octobre
26 novembre
17 décembre

 

2020

Cours de Catherine Courtois

Catherine Courtois, docteure en archéologie et histoire de l’art, elle a enseigné aux Facultés universitaires de Namur, aux Universités de Naplouse et de Bethléem. Membre de l’Association des Conférenciers Francophones de Belgique et membre de l’Union Belge des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (UBJET).

 

FRAIS DE PARTICIPATION AU COURS : 45 euros pour l'année académique 

 

Etre femme en Grèce antique
Il est malaisé de parler de la femme en Grèce : la Grèce est diverse, Athènes est différente de Sparte ou encore de l’Asie Mineure et il est parfois difficile de marquer les différences et de saisir le rôle que tenait la femme dans la société aux époques archaïque et classique (7e-4e s. av. J.-C.). Si les méthodes d'éducation diffèrent selon les régions, partout, la fonction primordiale de la femme est de procréer. Jusqu'à sa mort, elle reste une éternelle mineure, n'ayant aucun droit civique et dépendant toujours d'un tuteur. Sources : iconographie et textes écrits par des hommes !
 
Les quatre saisons de la femme
Depuis sa plus tendre enfance, toute son éducation vise à lui enseigner mille et une choses de l'"économie" - la "loi de la maison". Jusqu'à sa mort, elle vit au sein de sa famille - chez ses parents d'abord, puis chez l'époux que son père lui aura désigné. Aussi, les préparatifs et la célébration du mariage sont-ils évidemment une période importante dans sa vie. Passant d'un foyer à un autre, elle devra entretenir la maison et surtout donner des fils à son époux. Heureusement, de nombreuses festivités religieuses rythment l'année et lui permettent de connaître une vie sociale. Il n'en va pas de même pour une autre catégorie de femmes qui ont joué un rôle essentiel dans la société grecque : les prostituées et les courtisanes.
 
Images de la femme dans la mythologie grecque
Dans la mythologie, la femme joue un rôle particulièrement important - ce qui paraît étonnant à première vue car la position de la femme dans la société ne semble absolument pas y correspondre. Sans doute faut-il y voir de profondes nécessités aboutissant à la création de personnages féminins tout à fait différents de la réalité quotidienne. De par leur nature, les femmes sont condamnées à une vie de silence, de retrait. Refusant cependant l'inertie devant l'injustice qui leur est faite, elles réagissent dans la mythologie par l'action, la raison, la détermination, la force morale et l'amour. Ces femmes imaginées suscitaient chez l'homme admiration et peur - peur de leur puissance et de la compétence de leur esprit. Depuis Homère, sous une forme ou l'autre, les auteurs parlent de la femme, la louant ou la méprisant, et nous prendrons quelques exemples parmi de nombreux autres : Médée, les Amazones, Atalante, Iphigénie, Alceste, Antigone, les Danaïdes…
 
Quelques grandes figures féminines grecques
S'il est certain qu'il y eut quelques grandes figures féminines dans la Grèce des 7e au 4e s. av. J.-C., elles ne sont cependant pas aisées à discerner. En effet, de par sa nature, une femme ne doit pas faire parler d'elle ! Si les hommes "fantasmaient" sur les femmes de la mythologie, ils ne tenaient nullement à ce que la leur transgresse les normes étroites définissant le comportement de la bonne épouse ! Heureusement, quelques femmes marquèrent de leur empreinte la fin du 7e s. jusqu'au 5e : la poétesse Sapho, Gorgo la Spartiate, Aspasie la courtisane et la belle Phrynè.

Dates des cours : les vendredis à 10h
30 octobre
20 novembre
18 décembre

 

2019

Cours de Catherine Courtois

Catherine Courtois, docteure en archéologie et histoire de l’art, elle a enseigné aux Facultés universitaires de Namur, aux Universités de Naplouse et de Bethléem. Membre de l’Association des Conférenciers Francophones de Belgique et membre de l’Union Belge des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (UBJET).

 

FRAIS DE PARTICIPATION AU COURS : 45 euros pour l'année académique 

 

Nous consacrerons les trois premiers cours de cette année à l'étude du théâtre antique, de sa littérature et de son architecture.

Le théâtre antique ne peut être dissocié du culte de Dionysos qui, par ses origines, en est le protecteur. La littérature théâtrale grecque, dont la conception remonte au 6e s. av. J.-C., connut une évolution qui engendra une modification dans la mise en scène et dans le bâtiment même. Cette évolution aboutit, à l’époque romaine, au « show », exigeant en décors mais pauvre en littérature. En parcourant le monde méditerranéen, nous verrons les différents aspects de cette évolution ainsi que la place de l'acteur.

Mythe et culte de Dionysos
Toute l’Antiquité a célébré Dionysos comme dispensateur de vin, dieu gai de la vigne qui délivre de toute affliction et de tout souci. Toutefois, aucun dieu n’est autant déchiré par la contradiction. Il est le dieu nourricier, le dispensateur du vin qui délivre de toute affliction et de tout souci, le libérateur et le salutaire mais, s’il est de tous les dieux le plus plaisant, il est en même temps le plus redoutable. Culte terrible et grave, sévère et rigoureux, il se répandit néanmoins dans tout le monde grec mais, peu à peu, les mystères de Dionysos perdirent leur gravité d’origine pour devenir vite un prétexte à la débauche.

Littérature et architecture théâtrales grecques
Née du dithyrambe (chant en l'honneur de Dionysos), la littérature théâtrale grecque s'épanouit avec les grands classiques (Eschyle, Sophocle, Euripide) mais on constate que le théâtre (bâtiment) est sobre : des gradins, une orchestra importante et une scène très réduite. Avec l'évolution de la littérature (disparition progressive du choeur), les acteurs jouent sur une estrade élevée (proskénion) mais peu décorée. Cette architecture se retrouve dans tous les théâtres du monde grec.

Littérature et architecture théâtrales romaines
Le théâtre (jeu) tint une place importante dans la vie des Romains car ces derniers allaient au théâtre dix fois plus que les Athéniens. Sans doute pour compenser la pauvreté de la littérature, le théâtre (bâtiment) se présente comme un édifice magnifique, décoré de colonnes, de statues, de marbres... bien éloigné de son ancêtre grec. La place de l'acteur dans la société a également évolué : certains, reconnus comme de véritables stars, sont adulés par la foule mais en même temps marqués d'infamie.

Dates des cours : les vendredis à 10h
11 octobre
29 novembre
20 décembre

 

Naissance et apogée de l’Acropole d’Athènes

A l’époque mycénienne, le Rocher Sacré était le centre d’un puissant petit état, doté d’un imposant rempart et probablement pourvu d’un palais. Plus tard, on érigea à son sommet les plus sacrés des édifices de la ville et, au 6e s., au temps de la tyrannie de Pisistrate, l’Acropole redevint pour un court moment un centre politique. Lors de l’invasion des Perses en 480, les ennemis saccagèrent les édifices sacrés et les riches offrandes votives laissant pendant près de 30 ans un champ de ruines. Périclès décida en 454 av. J.-C. de faire de ce lieu sacré un centre panhellénique décoré de somptueux bâtiments.
Nous verrons que l’Acropole que l’on visite toujours avec admiration a une histoire particulièrement intéressante avant même les travaux de Périclès. Cette histoire est peu connue, les descriptions se consacrant toujours aux chefs-d’œuvre conservés aujourd’hui.

Etonnantes Cyclades

Histoire et archéologie des îles égéennes
Les Cyclades, chapelet d’îles de la mer Egée, doivent leur nom à la forme circulaire de l’archipel (en grec : kyklos) autour de l’île sacrée d’Apollon (Délos), la plus importante pendant l’Antiquité. Les richesses en matières premières de ces îles (obsidienne, marbre, émeri, cuivre, or, plomb, argent) en ont fait dès la fin du 4e millénaire, un pôle d’attraction que ne démentent certes pas les fameuses idoles cycladiques précurseurs, dans un certain sens, de l’art moderne.
Mais les Cyclades sont aussi et surtout un lieu de passage d’un continent à l’autre et leur histoire dans l’Antiquité atteste de ces échanges tant commerciaux qu’artistiques. C'est là, par exemple, que naîtra la grande statuaire en marbre avec ses fameux kouroi. Nous nous promènerons dans ces îles ensoleillées, à Amorgos, Milos, Paros, Naxos... A travers leur histoire, nous découvrirons des hommes de grande valeur, des architectes et sculpteurs audacieux et même quelques poètes peu connus.

Promenade dans l’île de Délos

La renommée de Délos était si grande dans le monde antique que même les Perses, arrivés en conquérants, l’ont épargnée. Habitée dès le 3e mill. av. J.-C. en raison de sa position intéressante pour les navigateurs, elle connut un développement majeur dès l’époque mycénienne : une divinité féminine y était vénérée et à laquelle Artémis succéda aux temps historiques. C’est sur cette île que naquit cette déesse ainsi que son frère jumeau Apollon. Le sanctuaire de Délos se remplit d’offrandes dès la fin du 7e s. av. J.-C. et, après les guerres médiques, devint le centre de la Ligue athénienne. Ile sur laquelle il était interdit de naître et de mourir, Délos devint très rapidement le pôle d’attraction des principales autorités du monde grec qui, se faisant concurrence, érigèrent de splendides monuments en l’honneur d’Apollon.

Dates des cours : les vendredis à 10h
26 avril
31 mai
14 juin

 

Les cultures de l’Antiquité continuent de nourrir la pensée, la création artistique, la vie politique et sociale. Il est bien connu que l’approche des mondes antiques, de leur littérature, de leur philosophie exerce l’esprit critique, favorise la perception des permanences et des évolutions. 

La Crète des origines à la fin de l’Age du Bronze 

L’installation d’humains sur l’île est attestée au Néolithique, comme en témoignent  la découverte d’outils en os et en corne Ils auraient appartenu à des hommes de la période interglaciaire, mais aucune preuve de leur ancienneté n’est pour l’instant assez convaincante. Cependant, il semble bien que l’idée d’une occupation depuis le Paléolithique se renforce, d’autant que lors de la dernière période glaciaire, le niveau de la Méditerranée devait se trouver près de cent mètres en dessous du niveau actuel et qu’il aurait été relativement aisé d’atteindre l'île en pirogue depuis le Péloponèse.

Aspects méconnus de la Crète : le 1er millénaire avant J.-C.

Le site de Cnossos fut occupé très tôt, et les fouilles ont révélé pas moins de dix niveaux, chacun d’eux  représentant approximativement 300 ans et construit par-dessus le précédent. Les relations de la Crète avec le reste de la mer Égée se développent. Architecture et habitat prennent forme, céramique et autres objets mobiliers apparaissent,  économie et société se mettent en place.

Naissance et apogée de l’Acropole d’Athènes

A l’époque mycénienne, le Rocher Sacré était le centre d’un puissant petit Etat, doté d’un imposant rempart et probablement pourvu d’un palais. Plus tard, on érigea à son sommet les plus sacrés des édifices de la ville et, au 6e s., l’Acropole redevint pour un court moment un centre politique pourvu des premières propylées. 
Lors de l’invasion des Perses en 480, les ennemis saccagèrent les édifices sacrés et les riches offrandes votives. Durant près de 30 ans, l’Acropole resta un champ de ruines. Périclès décida en 447 av. J.-C. de faire de ce lieu sacré un centre panhellénique décoré de somptueux bâtiments.

Dates des cours : les vendredis à 10h
18 janvier
22 février
29 mars

 

2018

Cours de Catherine Courtois

Catherine Courtois, docteure en archéologie et histoire de l’art, elle a enseigné aux Facultés universitaires de Namur, aux Universités de Naplouse et de Bethléem. Membre de l’Association des Conférenciers Francophones de Belgique et membre de l’Union Belge des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (UBJET).

 

FRAIS DE PARTICIPATION AU COURS : 45 euros pour l'année académique 

 

Nous consacrerons cette année académique à l’étude de divers aspects du monde grec.

Santorin (Théra) : une île, un volcan, une histoire 

Appelée Kallistè (« La Plus Belle ») ou Strongylè (« La Ronde »), et désignée depuis le Moyen Age comme Santorin (Santa Irini), Théra est le produit d’une tragédie cosmique du 17e s. av. J.-C. : une fulgurante explosion volcanique disloqua totalement l’île à tel point que certains historiens l'ont soupçonnée de constituer la fameuse Atlantide de Platon. Heureusement, les fouilles archéologiques ont remis en lumière le site d’Akrotiri, totalement recouvert de cendres et qui atteste une vie sociale, culturelle et économique comparable à celle des palais minoens contemporains. L’île connut une nouvelle prospérité à l’époque archaïque mais surtout au 7e s. av. J.-C. lorsque des colons théréens colonisèrent la Cyrénaïque. Plus tard, avec les Ptolémées, elle devint une base militaire pour leurs opérations en mer Egée. Outre ses paysages d’une incroyable beauté, Santorin offre au voyageur de très belles découvertes d’un passé riche et étonnant sous de nombreux aspects. 

L’oracle de Delphes. Un mystère dévoilé ? 

La célébrité de l’oracle delphique est due en grande partie au rôle politique et religieux considérable qu’il joua pendant près d’un millénaire. Toutefois, si l’on connaît le déroulement d’une séance oraculaire, en connaît-on le fonctionnement exact ? Malgré le fait que de nombreux textes antiques parlent de l’oracle, il reste encore de nombreuses questions sans réponse. Après avoir abordé la légende qui fit d’Apollon (pourquoi Apollon ?) le dieu oraculaire de Delphes (pourquoi Delphes?) après la déesse Gè, nous en verrons les relations avec l’archéologie et nous suivrons le déroulement d’une consultation. L’importance de ce sanctuaire en fit d’ailleurs, au 6e s. av. J.-C., l’un des quatre centres panhelléniques du monde grec, caractérisé par des concours équivalents aux fameux concours olympiques et qui, comme eux, se déroulaient tous les quatre ans. 

Une semaine à Olympie : naissance et déroulement des Jeux Olympique

Les grandes fêtes religieuses naquirent en Grèce de la conscience qu’avaient les Grecs de leur unité. Des concours athlétiques et équestres furent intégrés à ces fêtes. Il y avait deux catégories de jeux publics : ceux où l’on gagnait un prix en argent – ils pouvaient être instaurés par n’importe quelle cité qui en avait les moyens - et ceux qui étaient avant tout religieux, où les vainqueurs gagnaient uniquement des couronnes faites de branches de certains arbres. A cette dernière catégorie appartiennent entre autres les célèbres Jeux Olympiques connus dès 776 av. J.-C. et tellement importants que nombre de légendes en racontent la naissance. Ces concours étaient fort estimés. La compétition y était ardue et les récompenses données ensuite aux vainqueurs, par leurs cités reconnaissantes, étaient considérables. Les juges et les arbitres étaient parfois traités avec aussi peu de respect que 
leurs homologues modernes. La plupart des fêtes devinrent aussi l’occasion de grandes foires où orateurs et poètes pouvaient se rendre célèbres en récitant leurs œuvres.

UTD

37, Rue Sous-le-château
4500 Huy

085/25 44 59

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