Bilan de la fermeture de la permanence et lutte contre le sentiment d’insécurité
Bilan de la fermeture de la permanence et lutte contre le sentiment d’insécurité
1. Fermeture de la permanence
Un an après la fermeture de la permanence à l’hôtel de police, un bilan positif est dressé. La fermeture de la
Permanence a rendu possible une autre manière de travailler :
-les Patrouilles mobiles ont été doublées, diminution du délai d’intervention, augmentation du nombre d’heures consacrées aux
actions de contrôles ;
-les heures de la fonction planton-plainte ont été augmentées : plus de capacité consacrée à l’accueil des plaignants
pendant les heures d’ouverture, prise en charge plus rapide, désengorgement de la salle d’attente ;
-les heures de travail de proximité ont augmenté: les agents de quartier ne sont plus mobilisés pour effectuer des
tâches relevant du service Interventions ;
-un nouveau rôle de contactable-rappelable a été créé pour la surveillance des personnes arrêtées ;
-respect des normes d’organisation du temps de travail inscrites dans le statut policier : en 2019, aucun membre du
personnel n’a dépassé les quotas maximum annuels en termes de prestations de nuit et de week-end.
Les statistiques ne permettent pas d’objectiver une situation d’insécurité plus importante qu’avant la fermeture de la
permanence. Les chiffres sont constants.
Pour rappel, c’est depuis le 7 janvier 2019 que les heures d’ouverture ont été remaniées : de 8 à 17h en semaine ;
jusqu’à 19h le jeudi ; de 10 à 18h le samedi ; fermeture la nuit et le dimanche.
2. Le sentiment d’insécurité Rive gauche
Dans le cadre de la rédaction du plan zonal de sécurité 2020-2025, une attention particulière est accordée au sentiment
d’insécurité. Pour rappel, le PZS prévoit que l’action policière doit être axée en priorité sur la gestion de la sécurité
dans l’hypercentre, sur la lutte contre le trafic de stupéfiants et sur la lutte contre les cambriolages.
Les habitants de la Rive gauche attendent que les habitations inoccupées, objets de squat, soient supprimées, que le
trafic et la consommation de drogue soient neutralisés et que leur espace de vie soit sécurisé.
Des actions sont menées :
-les propriétaires des habitations inoccupées font l’objet de procédures judiciaires et/ou administratives ;
-les immeubles problématiques ont été murés afin d’empêcher accès, squats et débuts d’incendies;
-les patrouilles policières sont orientées en priorité vers les quartiers concernés ;
-des contrôles de police et des actions de grande ampleur sont menés et conduisent dans certains cas à des privations
de liberté et à des mises sous mandat d’arrêt.
L’analyse des données traduisant l’activité policière avenue des Fossés et rue Axhelière entre le 1 er septembre 2019 et
le 20 janvier 2020 montre que ce quartier n’est pas particulièrement criminogène :
- 55 interventions au total dont 15 dans le cadre d’un conflit de voisinage récurrent ;
- les interventions vont de la fausse alarme aux différends entre voisins ou au sein d’un couple, en passant par
les contrôles de véhicules et les constats d’accidents de roulage ;
- les actions de contrôle et les appels des riverains ont permis la découverte de personnes ou de situations
suspectes à 8 reprises ;
- un seul fait de vol à l’arraché (vol avec violence) est à signaler.
Le concours de la population est indispensable : tout comportement suspect doit être signalé au 101 afin que la police
puisse être envoyée rapidement sur place pour procéder aux constats, vérifications, recherches et interpellations.
3. Modernisation du réseau de caméras de surveillance urbaine
Actuellement, 12 caméras sont installées dans le centre-ville. Leur système d’exploitation analogique datant de 2005
est dépassé (qualité des images, possibilités d’enregistrements, difficultés de trouver des pièces de remplacement,
contrat d’entretien coûteux).
La présence de caméras de surveillance présente deux grands intérêts : un effet dissuasif et une aide à l’élucidation de
faits commis. Une autre utilité plus ponctuelle est la prise en main des caméras fixes et des dômes orientables par un
opérateur afin de suivre l’évolution des rassemblements et d’appuyer les équipes sur le terrain.
Les progrès techniques permettent d’avoir des caméras numériques d’une très grande qualité de pixels qui sont
capables de filmer en grand angle. Cela permet une meilleure surveillance des axes routiers ou de rues commerçantes.
Afin de permettre le remplacement des caméras, un montant de 200.000 euros a été prévu au budget 2019. Le dossier
est en cours. En outre, pour le budget 2020, un montant supplémentaire de 100.000 euros est prévu afin d’étendre la
vidéosurveillance à certains quartiers de la Rive gauche (quartier de la gare, quartier Batta, ...).
Les endroits de placement de ces nouvelles caméras seront proposés par la police au collège communal sur base d’une
analyse objective des statistiques policières disponibles.