Une scierie mobile pour valoriser le bois de la Ville !

C'est une première ! Le jeudi 15 février, une scierie mobile a posé ses cartons à Huy. Durant toute la journée, les ouvriers de cette scierie mobile ont débité des planches de chêne de quatre mètres de long.

Ce sont des chênes récemment abattus dans les bois communaux qui sont de la sorte valorisés. Coupés par les services de la Ville, les fûts de ces chênes sont destinés à devenir du « bois de travail » qui sera utilisé par la Ville lors de différentes réalisations.

C'est dans un bois communal, en bordure de la rue Émile Vandervelde à Gives (Huy), près de l'endroit où des chênes ont dernièrement été abattus par les services de la Ville que la société Charles de Laminne de Bex, une société basée à Dave, a effectué le travail.

Après être passés dans une débiteuse, les fûts de chênes ont été transformés en planches de quatre mètres de long. Les planches ont ensuite été transportées par les ouvriers de la Ville afin d'être stockées et séchées. Lorsque ces planches seront bien sèches, elles pourront être utilisées par les menuisiers de la Ville en fonction des besoins. Ces derniers réaliseront notamment des portes pour les différents bâtiments de la Ville.

Cette initiative n'est qu'un aperçu de la volonté de la Ville de Huy de valoriser au maximum ses ressources. A titre d'exemple, la Ville de Huy valorise aussi le broyat des sapins, ce broyat est utilisé dans les allées des parcs.

Par le passé, des fûts de chêne venant d'abattages réalisés dans les bois communaux avaient déjà été valorisés et transformés en planches. Les services de la Ville acheminaient alors les lourds fûts de chêne jusqu'à la scierie. Le chargement et le transport étaient relativement compliqués. C'est pour cette raison qu'il a été décidé de faire appel à une scierie mobile.

En tout, ce sont 12m3 de bois qui ont été transformés ce jeudi en planches de différentes épaisseurs. Pour la Ville, cette solution, en plus d'être simple, est économique. Le coût du travail confié à la scierie mobile est de 780 euros, soit bien moins que la valeur des planches qui ont été confectionnées au départ des chênes abattus dans les bois communaux.